Dans cette famille, on invente et on explore du ciel aux abysses, combinant recherche scientifique, aventure et respect de la nature

La conquête de la stratosphère et des abysses, le premier tour du monde en ballon, l’avion qui vole sans carburant : on connait les dynasties royales et les sagas financières, mais jamais encore dans l’Histoire une seule famille n’a autant marqué le monde de l’exploration qu’Auguste, Jacques et Bertrand Piccard. En ayant repoussé les limites du possible, ils incarnent à eux trois l’aventure scientifique et humaine telle que l’aurait rêvée le visionnaire Jules Verne.

Alliant rigueur scientifique et goût de l’innovation, ces trois hommes se sont transmis une curiosité inaltérable, celle qui permet d’aller au-delà des évidences, de se dépasser et de croire en ses rêves. Ils ont en commun le respect de la nature, le besoin de comprendre le monde et la conviction que l’innovation technologique peut l’améliorer.

« Il existe peu de familles, dans le monde de l’exploration, qui aient eu une vision plus vaste, ambitieuse et créatrice. »
Neil Armstrong

Y aurait-il un gène de l’exploration ?

Plutôt une éducation axée sur la curiosité, l’envie de repousser les limites du connu et du possible et la foi dans les solutions technologiques pour faire progresser l’humanité. C’est ainsi que chacun à sa façon, Auguste, Jacques et Bertrand, ont imaginé des engins révolutionnaires qui ont accompli ce que personne avant eux n’avait cru possible.

Selon l’écrivain Jacques Lacarrière : « A eux trois, ils rassemblent les rêves les plus fous de l’homme, devenir poisson ou oiseau ». Mais le plus fou est qu’ils ont su changer le rêve en réalité. Une famille portée par un bel humanisme et très tôt sensibilisée à la nécessité de préserver la planète.

« Ces trois hommes ont, l’un après l’autre, préfiguré les grands défis de leur temps. Raconter leur histoire, c’est évoquer le siècle de la conquête du ciel et des abysses. C’est aussi pénétrer au cœur d’une famille portée par un bel humanisme et très tôt sensibilisée à la nécessité de préserver la planète. »
Jean-François Rubin & Arnaud Schwartz,
À la conquête du ciel et des abysses,
Gallimard
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